Mada. En route pour le grand sud : The deep south ! Partie 1.

12 août, 6h, Nicolas charge la voiture. Et oui, c'est l'hiver, et à 1500m, même sous les tropiques, il ne fait pas chaud ! Repiquage précoce du riz. Promenade des cochons, par des villageois drapés d'habits multicolores. Vente de charbon. Un four à briques. Les briques sont puisées dans le lit des rizières. Jour de marché. Florence goûte à la chauve-souris. Difficile de rouler vite, gare aux zébus ! De vilains nuages vont nous rafraichir encore un peu ! Parfois un zébu (souvent les plus jeunes) refuse d'avancer. Il faut dire qu'ils doivent parcourir plus de 700 km (de Tuléar à Tana) en moins de 4 mois. Si vraiment ils n'en peuvent plus, un camion passe et embarque les plus faibles. Fabrication de papier antemora à Ambalavao. Un bougainvillier. Cette nuit, un taxi-brousse a été piraté. Le chauffeur est mort. A priori il était pressé et est parti devant les collègues. D'ordinaire, ils roulent en convoi pour éviter cela. Les voleurs n'ont pas eu le temps de voler quoi que ce soit, les autres taxis arrivant peu après ! Nous repartons sur la RN7, vers le sud. Nous nous arrêtons à Anja. Premiers caméleons et lémuriens pour Flo. Maki catta. C'est bon de se faire dorer au soleil. A l'inverse, à l'ombre, la queue sert d'écharpe. Un fulvus lemur. Le chapeau de l'évèque. Des patates douces. Des "bulbul". Un faucon. Scorpion. Phasme. La canyon de l'Isalo. Pachypodium fleuri. Piscine naturelle. Cette année nous la voyons alors qu'il y a plein de touristes (c'est la réserve la plus visitée de Mada). Le mâle. La femelle. Deux variétés de Pandanus. Non loin du parking de retour, ces fourmis s'afferaient pour ramener ce morceau de pain. Ilakaka, ville champignon du saphir... Enfin l'une des 3. Derrière il y en a une réservée à ceux qui ont des sous et encore après au contraire, un bidonville pour ceux qui ne peuvent même pas s'installer à Ilakaka... A Ilakaka, ville du saphir, les galeries grandissent tous les jours, et parfois passent sous la ville. Cette maison s'est brisée suite à un éboulement. La route aussi à cet endroit. Nous traversons un nuage de sauterelles, impressionnant. Une sauterelle s'écrase ? Les copines la mangent ! Etonnantes collines abrasées. Des baobabs. Tous ces gens cherchent une pépite... Là, une mine ouverte. Magnifique manguier, qui doit souvent servir d'arrêt pipi. Il n'y a pas grand chose qui pousse par là. De nouveau des baobabs. Cane à sucre. Une distillerie artisanale, nous avons gouté le rhum, très parfumé. Des eucalyptus. Des guépiers. Un drongo, le roi des oiseaux (imite de nombreux chants). Un four à briques en cours de finalisation. Un autre où l'on voit l'emplacement pour l'alimentation du feu. A Tuléar les pousses sont plus grands qu'à Antsirabé. C'est fini la route goudronnée... place au bateau et surtout à la piste : partie 2.