Les fameuses Tsingy, à l'ouest de Mada.

A la découverte des petites Tsingy. Roches formées du temps où c'était sous l'eau... cela ressemble d'ailleurs fortement aux rochers de bords de mer, acérés comme des coraux. Les arbres (ficus) s'entortillent pour s'extirper vers le soleil. Il faut s'engager dans des passages étroits. D'un belvédère, on voit bien la forme des roches et ici un gros pachypodium. Tsingy-tsingy veut dire "aïe aïe", car pieds-nus, il faut marcher sur la pointe des pieds pour ne pas avoir trop mal. De gros escargots vivent en haut des arbres. Le "5 doigts". Ca monte, ça descend... Un lézard qui vit dans les trous des roches. Un essaim de guêpe. Un guide s'est fait piquer, il a hurlé sur le coup, puis nous a dit que cela agit comme un antibiotique, c'est donc une bonne chose... Cool... Des iguanes autour de notre bungalow... la nuit on les entend parfois gratter. Toute petite araignée, très méchante, si elle nous mord, on reste au lit pendant plusieurs jours ! Un régime et sa fleur. Joli gecko. On a croisé pas mal de petits serpents. Le soir, on s'est baladé et avons vu de nombruex caméléons, et deviné (on a vu les yeux qui brillent dans les lumières des lampes) des lémuriens nocturnes. Le même, qui change de couleurs. Un tisserand et des nids (entrée vers le sol). Magnifique guêpier. Petite acrobatie pour nous saluer, on arrive dans les grandes Tsingy. Un couple de mangoustes. Un faisan à tête bleue. On traverse une petite savane. Un martin chasseur. Un lémurien nocturne, là il dort (eh oui, les yeux ouverts). Un merle des roches, femelle. Le ficus étrangle l'arbre jusqu'à l'étouffer. 30 m de passage sous les roches, dans le noir total, et on voit les racines qui se fraient un chemin depuis là-haut jusque dans le sol. Et certains passages sont très étroits. Gilles tient le rocher le temps qu'on passe ! Petite escalade. Un sympathique pont suspendu, 70 m au-dessus du sol. Un merle des roches, mâle. Une mangouste est venue chiper un bout de pain. Un arrêt pour ramasser des cosses de tamarins. Un parasite recouvre presque entièrement certains arbres. Un petit boa. Une cigale. Une drôle et jolie plante vue à l'hôtel. Après l'effort... L'approvisionnement est compliqué, aussi, les rations de légumes sont maigres. Dans cet hôtel ils cultivent eux-mêmes les légumes, mais pas en quantité suffisante. On repart sur la piste avec des passages de gués. Et toujours des dizaines de baobas. Des mangues. Les arbres sont nombreux et chargés de fruits. Une pause à Belo/Tsiribihina, après 4 h de piste, où l'on déguste de bonnes crevettes et de la purée de manioc. On embarque pour une traversée de plus d'une heure... mais il faudra attendre 1h15... Des marchandises variées arrivent par bateau. Cette femme a acheté un bol d'achards de mangues pour 200 Ar (8 centimes). Ca y est donc, après 1h15 d'attente, 9 voitures sont prêtes pour la traversée. Carole est énervée. On a attendu longtemps car le gérant (un Indien - karanne) attendait ses copains, qui prenaient tout leur temps, au restau, or une voiture de Malgaches s'est pointée entre temps mais n'a pas pu embarquer... Priorité aux copains ! Un "bateau taxi". Un martin pêcheur. Le temps de débarquer, on mange quelques noix de coco. La voiture de tête a crevé. 3 autochtones jouent les curieux, l'un avec une machette, l'autre avec une hache et le troisième avec une sagaie... Un couple de faucons niche dans ce baobab. Le baobab sacré, l'un des plus gros de la région. La légende dit que si l'on fait un voeu en touchant ce baobab, celui-ci se réalisera... En effet, c'est ce qui serait arrivé aux premiers à l'avoir raconté ! Un petit serpent qui monte dans les buissons. Un immense baobab amoureux. La fameuse allée des baobabs. Des baobabs dans les rizières. 25/10. Morondava. Langoustes, crevettes, et autres poissons sont au menu. C'est une compensation méritée... On a mis 12h à arriver là ! LA SUITE ICI.