Mada. Le grand sud, partie 4.
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4h50, nous commençons la remontée vers la nord le long de la cote est... nous ne savons pas où nous nous arrêterons ni à quelle heure...
On a l'impression de rouler vite sur cette photo, mais ce n'est qu'une impression, par contre on ne dort pas, ça tape dans tous les sens.
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Certains ponts font peur...
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Et la pluie s'y met !
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Des champs entiers de Népenthès (plante carnivore) longent la piste.
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Voici un des bacs... on en passera 10, 4 manueles et les autres, à moteur (sauf le dernier, en panne). L'espace est juste !
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Et ce pont ? Il accueille aussi les camions !
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On n'avance pas (environ 13 km/h)... alors on pique-nique sur les bacs.
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Un nième bac... Dans l'ensemble nous n'avons pas à attendre trop longtemps, il n'y a personne devant nous (jusqu'au 9ème en tout cas).
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Cette photo est prise à peu près à l'horizontal... c'est bien la piste qui passe là !! Comment font les camions ?
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Il y a quelques décennies, la route était belle, avec de vrais ponts.
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Il n'y a pas de photo du dernier bac, il faisait nuit noire... tout le monde dormait.
Pas moi, je bouillais... Nous avons tout fait pour arriver avant 18h, heure de fermeture des bacs.
Nous sommes arrivés à 17h40, le bac revenait de l'autre rive, il a déchargé. Une voiture, devant nous prend place.
Nicolas avance et précise que nous avons 2 voitures, là les gars disent qu'ils ne peuvent monter que 2 voitures à la fois
(il y en a déjà 1, plus les 2 notres, ça ne va pas) car le moteur est en panne et qu'ils déplacent le bac manuellement.
Ok, nous attendrons alors... mais comme il fait nuit, les gars font des heures supp'... et du coup il faut raquer.
Pas de problème, de toute façon on ne veut pas moisir ici...
3 heures plus tard (ben oui c'est long de déplacer le bac, d'autant plus qu'ils ont trainé de l'autre côté (sans doute
pour marchander avec les gars qui voulaient traverser dans l'autre sens) et puis il y avait aussi un camion qui était arrivé avant nous...
Bref 3 heures plus tard, nous embarquons nos 2 voitures... et voilà qu'une 3ème voiture se pointe et qui monte avec nous !!!
Pendant les heures de service, ils ne peuvent pas monter 3 voitures (c'est gratuit, ils sont payés par l'état),
mais en dehors pas de problèmes !!!! On a perdu 3 h uniquement pour du fric...
Quand je leur ai donné l'argent, je leur ai dit ce que je pensais, Nirina en a fait autant, ça a chauffé, pour rien... mais ça fait du bien.

Ensuite il restait près de 2 h de très mauvaise piste... Bilan on a parcouru ce jour 250 km en ... 19 h.

Arrivés à Vangaindrano à plus de 23h (ce qui est très tard à Mada), on a réveillé le gardien de nuit d'un hôtel (le seul de la ville ?)
pour qu'il nous ouvre des chambres, il restait 3 lits doubles pour 10... on s'est un peu serrés et les chauffeurs ont dormi
dans leur voiture.
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Jolie salle de bains. A plus de 23h, le gardien a ramené plusieurs seaux d'eau pour chaque chambre.
Chambres très moyennes, voyez les trous dans le mur, et je ne vous parle pas
des pseudos matelas (et des bêtes qui doivent s'y trouver) ,
mais à 8000 Ar (environ 3 €) on ne peut en dermander trop !
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Pousses de riz pour le repiquage.
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Région humide... Transport de bois sur charettes manuelles.
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Petit problème avec les freins... le liquide ne se purge pas. On s'arrête 4 ou 5 fois et on roule au pas.
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Aux abords des bourgs, des gamins font semblants de réparer la route pour mendier.
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Ils ne manquent pas d'eau par ici !
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La plage de Manakara, on quitte l'océan indien pour rejoindre les hauts plateaux.
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Le camion est en panne, au milieu de la route. Sur cette route il y a pourtant plus de circulation que dans le sud.
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Ranomafana et son poste de contrôle.
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Nous sommes au coeur de la forêt tropicale humide... ici il pleut presque tous les jours !
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On s'arrête acheter du charbon... chacun se précipite, il y en a même un qui est monté sur le toit
en portant son sac sur la tête (entre 40 et 50 kg) !
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Et d'autres essaient de vendre du miel.
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Des casseurs de pierre.
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Ils prennent un peu d'écorce pour allumer le feu.
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Dernière escale, Ambositra, capitale de l'artisanat, à moins de 2 h de la maison... A la gare routière ces paniers de volaille attendent d'être embarqués sur les toits des taxis brousse.

Voilà, c'est fini, d'Antsirabé à Antsirabé, on a parcouru 2500 km. Ces pages ne sont qu'un petit résumé de ce qu'on a vu et fait,
c'était en tout cas très dépaysant d'être au fond de la brousse, mais sans pour autant devoir se priver, à part pour les douches.

Quelques frayeurs, des pannes de voitures, un lémurien malin, des retards, la réserve de gazoil qui s'épuise vite, mais aussi des rencontres très sympatiques, des paysages changeants et une faune riche malgré le climat, sympathique voyage avant la reprise !